Qui est Nicolas Sarkozy ?

Nicolas Sarkozy

David Buchan Nicolas Sarkozy, né le 28 janvier 1955, à Paris, en France, est un homme politique français qui a servi comme président de la république française de 2007 à 2012. Bien qu’il ait été constitutionnellement éligible, Chirac a choisi de ne pas se représenter à la présidence en 2007 faisant écho au désir de changement du public.

Début de la vie et début politique

Sarkozy est né de parents immigrés grecs et hongrois. Juriste de formation (1981), il poursuit des études supérieures en sciences politiques à l’Institut d’Etudes Politiques (1979-81).

Homme politique ambitieux et hautement qualifié, Sarkozy est élu maire de Neuilly-sur-Seine en 1983, ou il restera en poste jusqu’en 2002. Il a fait sa marque sur la scène nationale pour la première fois en 1993 lorsqu’il est devenu ministre du budget et porte-parole officiel du gouvernement du premier ministre Edouard Balladur.

Balladur avait été proposé par des politiciens de droite, y compris pour servir comme sous le président socialiste, avec l’idée que quelqu’un comme Chirac se présenterait à l’élection présidentielle de 1995.

Sarkozy, cependant, a encouragé Balladur à se présenter lui-même à la présidence et a ainsi gagné l’inimitié durable de Chirac, dont il avait déjà été très proche. Balladur a perdu contre Chirac, et Sarkozy a été exclu du gouvernement de centre-droit de 1995-97.

A la tête de l’UMP

En 2002, après la réélection de Chirac à la présidence, suivie rapidement par l’élection d’une autre administration de centre-droit, Sarkozy revient au poste de ministre de l’Intérieur, qu’il occupe pendant près de deux ans.

Ensuite, il est devenu ministre des Finances en mars 2004, mais peu après, Chirac lui demande de choisir entre son poste gouvernemental et celui de président du parti UMP (Union pour un mouvement populaire), le parti néogaulliste qui succède au Chirac fondé, l’emploi UMP et le gouvernement en novembre 2004.

A la présidence

Aux élections législatives de juin 2007, l’arbitre de Sarkozy s’est moins bien comporté que prévu, mais suffisamment bien pour fournir une majorité confortable au nouveau gouvernement de Franois Fillon, que Sarkozy avait nommé premier ministre juste après son accession à la présidence.

Lors du remaniement ministériel qui a suivi, Sarkozy a fait plusieurs nominations surprenantes, dont la première femme ministre des finances du pays (Christine Lagarde), le premier membre à part entière d’origine nord-africaine (Rachida Dati) et un socialiste dissident (Bernard Kouchner) comme ministre des affaires étrangères.

Sarkozy a également choisi des socialistes pour plusieurs autres postes clés. Au cours des premiers mois de sa présidence, il a mis en oeuvre certaines des réformes qu’il avait promises en matière de marché du travail et de réduction des impôts. *

Il a décidé de ne pas supprimer le maximum de 35 heures sur la semaine de travail standard (une loi socialiste historique), mais plutôt d’utiliser l’allègement fiscal sur la rémunération des heures supplémentaires pour atténuer la rigidité de la loi.

D’autres nouvelles lois favorables aux entreprises limitaient le droit de grève et la suppression des allocations de chômage.

Problèmes juridiques et tentative de retour

Bien que Sarkozy ait annoncé que cette perte marquait son retrait de la vie politique, on croyait généralement qu’il attendait simplement son éventuel retour.

Sarkozy était considéré comme un candidat possible à la présidence en 2017, mais ses ambitions politiques potentielles ont été frustrées par une série de problèmes juridiques liés au financement de sa campagne électorale de 2007.  En mars 2013, il a fait l’objet d’une enquête pour avoir obtenu indûment des dons de Liliane Bettencourt, héritière frêle et mentalement fragile de l’empire cosmétique de l’Oreal.

Ces poursuites ont été abandonnées en octobre 2013, mais les informations obtenues au cours de cette enquête, ainsi qu’une affaire impliquant quelque 50 millions d’euros de contributions illégales du dirigeant libyen Muammar al-Kadhafi, ont entraîné des problèmes juridiques supplémentaires pour Sarkozy et son cercle proche.

En juillet 2014, Sarkozy, son avocat et un magistrat français ont été officiellement accusés de corruption. Les enquêteurs ont allégué que Sarkozy avait promis au magistrat un poste de prune à Monterrey.

La tentative d’adhésion à l’Union européenne de la Turquie

Nicolas Sarkozy est d’avis que la Turquie n’appartient pas à l’UE. En outre, M. Sarkozy a cherché à établir de nouvelles limites à l’expansion future de la communauté européenne. L’Autriche, la France et la Slovaquie, entre autres, ont suggéré d’étendre à la Turquie un « partenariat privilégié » à la place.

Le conservatisme en Europe continentale

Face au régime instauré par Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur (et futur président), les jeunes chômeurs de la banlieue parisienne et d’ailleurs, dont beaucoup étaient des immigrés ou des enfants d’immigrés, se livraient périodiquement à des émeutes pour protester contre leur sort et se heurtaient à une forte résistance policière (et populaire). Un autre fil conducteur qui unit les conservateurs français est la menace qu’ils perçoivent pour chaque français.